Voici donc l'oiseau rare, c'est un GMC CCKW 353 B1, équipé à l'avant d'une chèvre permettant de renvoyer le câble du treuil à l'arrière du plateau. La partie arrière est équipée d'un simple plateau (dont la longueur et la largeur sont très supérieures aux dimensions d'origine), et l'avant de celui-ci est équipé d'un renvoi de câble pour échapper la cabine. Le moteur est toujours le six cylindres essence d'origine. Ce camion servait à "sortir" les blocs de pierres des carrières et à les transporter jusqu'à l'atelier pour les travailler. Au dire de son propriétaire, les capacités du véhicule étaient largement dépassées, puisque certains blocs approchaient les 10 tonnes! Le transport était parait-il très périlleux et le camion "craquait" sous la charge.
Je prends quelques photos du véhicule et je m'occupe de la carte grise de collection et de l'assurance. Ces formalités sont effectuées sans trop de soucis si ce n'est pour la carte grise ou j'ai du faire preuve de beaucoup de patience et de persévérance pour ne pas payer la taxe à l'essieu. Pour ceci, les documents fournis par la Fédération Française des Véhicules d'Époque me furent d'un grand service. Enfin, tous les papiers en main je décide qu'il est temps d'aller chercher le véhicule. J'essais alors de penser à tout ce qu'il faut que j'emporte pour réussir le rapatriement, essence, groupe électrogène et compresseur, chargeur démarreur, batterie en bon état, eau, caisse à outils, bougies, etc.
Le travail commence par la vérification des bougies et de l'allumeur, montage de la batterie, gonflage des pneus, contrôle des niveaux d'huile moteur et de liquide de frein, remplissage du circuit de refroidissement. Nous mettons de l'essence dans le réservoir, et enfin après tous nos efforts, il est temps de voir s'il démarre. Un coup de démarreur, deux, il nous faut un peu insister pour que le moteur commence à tousser, et grâce à un peu de "start-pilote" ça y est, il tourne! Après quelques minutes au ralenti, je passe la première, et il s'ébranle lentement hors du garage. Une petite pression sur les freins, tout marche et je peux commencer la descente jusqu'à la route après une dernière vérification et une très grande appréhension. En première, au ralenti la descente se fait sans problèmes, et me voilà en route pour la première étape du trajet (environ quinze kilomètres). Et surtout pour la première fois au volant d'un GMC! J'effectue un premier arrêt après quelques kilomètres pour m'assurer que tout se passe bien, et je repars avec de moins en moins de craintes.
Un second arrêt un peu plus loin toujours pour les mêmes raisons, le camion se comporte très bien, et la fin du trajet se passe sans encombre. Nous voila donc arrivés à destination, je refais un tour du camion pour m'assurer que tout va bien, je rajoute de l'essence et c'est parti pour un petit galop d'essai dans une forêt où nous allons vérifier les possibilités de la bête. Pas de soucis, il se comporte comme un vrai crabe, les fossés et talus sont franchis sans difficultés et tout en douceur. Après une petite heure de promenade, nous rentrons le camion pour un repos bien mérité.
Unesemaine s’est passée, et je reviens voir mon camion qui n'est toujours pas chez moi. Je décide à ce moment là de faire de plus amples vérifications, vidange du moteur et changement du filtre à huile, vidange et nettoyage du réservoir d'essence et du circuit ainsi que du carburateur. Graissage complet du châssis etc. Après cette séance de remise en forme, la proposition" d'aller débarder du bois de chauffage ne peut se refuser, histoire de voir de quoi mon camion est capable Nous voila donc en route jusqu'au chantier ou nous chargeons 3 cordes de bois (soit 12 m3) sur le plateau ce qui n'a pas l'air de gêner le camion. Nous repartons tranquillement avec notre chargement sans aucun souci. Le moteur tourne bien, et le fait de "tirer" lui redonne sa fougue d'antan. Nous ferons un autre tour de bois, et le soir je laisse le GMC se reposer en attendant le lendemain, jour du départ. Voila le grand jour arrivé, je refais une dernière vérification, je remets de l'essence car son appétit est féroce! Nous mangeons et nous voici en route pour les 45 kilomètres restants. Pour ce trajet, Vincent et Jean-Marie sont du voyage dans la cabine, tandis que mon épouse et ma fille nous suivent en voiture. Cette dernière étape se passe sans encombre pour la mécanique, mais nous avons essuyés un violent orage de grêle qui nous a obligés à nous arrêter et à trouver refuge dans la voiture afin de ne pas nous faire trouer la tête par les grêlons qui transpercent la bâche. Mes deux jeunes copilotes s'en souviennent encore mais cela n'a pas suffit à les décourager de continuer le voyage en camion. La fin du voyage se déroule sous la pluie, mais sans problèmes. Nous voici donc arrivés sains et saufs à la maison, et mon GMC découvre le lieu de sa troisième vie. Le démontage commence, je dépose dans un premier temps le plateau que je ne remonterais que beaucoup plus tard. Vient ensuite la mécanique que je ne démonte pas mais que je révise entièrement. La pompe à eau fuyait, et j'ai du la remplacer, ce qui m'a permis de faire la connaissance d'une personne qui m'aidera beaucoup dans ma restauration (Guy Laberthonnière très connu dans le petit monde des surplus). Grâce à lui, je disposerai de beaucoup de documentation, de pièces détachées à des prix très intéressants, et surtout de beaucoup de conseils. La restauration suit son cours, suivant le temps que j'ai à lui consacrer, et aussi et surtout à mes moyens financiers.
La mécanique est en bon état, et je n'ai pas de grosses difficultés. Quelques soucis électriques, pour le réglage du régulateur de charge de la dynamo, mais tout rentre dans l'ordre après beaucoup de temps, de patience et une documentation très complète. Les sortis se multiplient bien que le camion ne soit pas entièrement remonté. Le démontage des roues, le contrôle des freins et des roulements, le chantier avance doucement. La peinture du châssis et de l'avant est faite avec Vincent et vient ensuite la reconstruction du plateau, le montage des roues de secours et des bancs. Enfin après de longs mois de travail, mon GMC a enfin retrouvé sa fougue d'antan. J'effectue plusieurs sorties pour le plus grand plaisir de mes enfants et de mes amis qui raffolent d'être secoués. Seule la consommation quelque peu importante limite les kilomètres. Le temps passe, et je n’effectue sur le camion qu’un peu d’entretien (vidange, graissage, nettoyage ou remplacement des bougies et quelques réglages). Je roule toujours un peu, histoire de ne pas trop faire sécher les joints.
Mes changements de résidence successifs permettent au camion de faire des kilomètres et de revenir en Creuse après son passage en Haute-Vienne. Quelques pannes surviennent tout de même, rupture d’un arbre de transmission arrière, problèmes d’allumage, etc.
Et la vie continue, des " Vieilles roues en fête" de Saint Laurent à la journée « Jeep » de Savennes, le camion fonctionne toujours, mais le besoin se fait sentir de lui refaire une jeunesse car les petits soucis se multiplient (difficultés de démarrage, fuites, bâche de cabine etc.). Il faudra que je programme ces travaux avant d’avoir un problème plus sérieux. La remise en état de mes autres camions m’éloigne un peu de mon GMC, et il va falloir que je m’occupe un peu de lui avant de connaitre des problèmes plus sérieux et aussi plus couteux !
La bâche de cabine est "foutue", il me faut la changer, mais cela coûte cher, et je prends la décision d’en modifier une que j’ai, ce ne sera pas pareil mais en attendant mieux! L’échappement lui aussi me donne des soucis au niveau du collecteur et du pot. Je remplace les joints de collecteur et je refais la collerette du pot à son emmanchement. Pour ce qui est des difficultés de démarrage, c’est plus compliqué, car c’est la batterie qui n’est pas assez forte pour tourner le démarreur correctement. Il y a la solution de la changer ce que j’ai fait l’an dernier, mais les difficultés sont toujours là. La seconde possibilité est de jumeler (pour le démarrage seulement) une seconde batterie. Avec cette solution, les essais sont très concluant. Tout cela plus un nettoyage des bougies et du carburateur, avec un petit réglage, et je peux envisager « Les vieilles roues en fête » et « Savennes » 2008 un peu plus sereinement.
Et l'été se déroule bien, les déplacements sur route se font à un bon 50 ou 60 km/h en moyenne sauf en descente ou à fond de 5éme. Mais là, la vitesse de descente de la jauge à essence laisse songeur! Et au prix du super pendant l'été 2008 (1,55€ le litre pour mémoire), même en aimant beaucoup, il faut en vouloir. Le mois de Septembre voit la vidange et le remisage d'hiver comme à l'habitude, le glorieux ancêtre mérite bien ça!
Mai 2009, je décide de remettre en route mon camion. Comme je l'ai écrit plus haut, je me suis contenté du minimum depuis pas mal de temps et il me faut prendre la décision de faire quelque chose. Je commence donc par la mécanique, nettoyage et réglage des bougies et de l'allumeur, nettoyage complet du carburateur et du filtre à air (qui en avait bien besoin!). Je continue par la vidange de l'huile moteur avec le nettoyage de la crépine de pompe. Le remplacement du filtre à huile sera fait plus tard car il me faut le commander et je ne redémarrerais qu' avec le nouveau filtre. Cela complique un peu le reste du travail car je dois le tirer avec un autre camion à chaque fois que je veux faire quelque chose mais avec l'aide de Vincent tout ce passe bien et l'entretien avance (nettoyage, graissage,niveaux, réglages...). Le tant attendu filtre est enfin là, et le camion peut enfin redémarrer. Ce que je ne me prive pas de faire, et en prime j'en profite pour remplacer des roues et monter un jumelage à l'avant (juste pour le plaisir), et je trouve qu'il a de la gueule! Le remplacement des pneus est plus facile à la grue qu'au cric, et beaucoup mois fatiguant.
Un essai de roulage en jumelage, mais le GMC qui est très agréable à conduire normalement devient vraiment infernal, la direction est très dure, et il est trés difficile de braquer. Je plainds réellement les jeunes GI's américains qui conduisaient comme ça sur de longues distances, ce devait être vraiment pénible. Par contre, les capacités dans le mouillé deviennent "bleuffantes". Je continue l'entretien et décide de regarder le problème de direction. en effet depuis quelques temps, elle à tendance a prendre du jeu et devient presque incontrolable et très désagréable lorsque l'on roule vite. Je règle le boitier de direction suivant la procédure de la notice, ce qui améliore un peu les choses, surtout le jeu au volant,par contre le phénomène de flottement demeure. Il y a un peu de jeu (2 mm) au niveau des chapes de barre d'accouplement. Je décide de les ressérer pour voir si cela change les chose, pour le coté droit, cela se passe bien, mais à gauche, l'axe est libre et il m'est impossible de resserer l'écrou. Je pense que quelqu'un a déja eu cette idée, et le filetage de l'axe est foutu. Bilan, impossible de rattraper le jeu, il faut changer l'axe et la bague en bronze, ce que je ferais pour les deux cotés. Le plus ennuyeux est que pour deux pièces à 20 €, je ne peux pas prendre le GMC pour la sortie prévue le 28 juin 2009 à Savennes. Et cela c'est plutot "rageant". D'autant plus que j'avais prévu la sortie avec des amis, et j'ai du annuler pour cause de places assises! Je ne suis pas très préssé, et le rangement du camion pour l'hiver est fait avant de commander les pièces. Ca y est, au mois de novembre elles sont commandées, mais tout n'est pas encore livré et il me manque les bagues en bronze. Celles ci ne sont pas disponibles facilement, et je les trouve encore une fois chez Mme Laberthonnière qui en a, à condition de chercher! Me voilà enfin avec tout ce qu'il faut pour refaire la barre d'accouplement. L'hiver étant très long cette année, je ne travaille pas du tout sur le camion. et ce n'est seulement au mois d'avril que je change les bagues. Cela se passe très bien, et ne prend qu'une heure. J'en profite pour graisser le camion et le remettre en route. Comme d'habitude, une fois l'essence arrivée au carburateur, un coup de démarreur et le moteur ronronne. C'est vraiment une sacré mécanique! Je prendrais le temps un peu plus tard de nettoyer les bougies et le carburateur afin de minimiser les risques de pannes moteur. Il me faudra aussi réviser les freins, mais pour cela ma grue devra refonctionnée afin que je le léve facilement.
C'est donc fait, freins révisés et tout marche comme il faut. Plus de jeu dans la direction, ça démarre bien et roule comme il faut, et de plus ça freine bien aussi. Que du bonheur!!
Je fais une sortie début juin à la concentration de Vieilleville, à coté de chez moi, dommage que le temps soit resté à l'eau toute la journée!! ou presque, mais la bonne humeur était là, et c'est l'important. Première sortie de Jean Marie seul au volant de Galevinc 4. Le retour se fait sans encombre, et le GMC est remisé à l'abri (quel veinard!) en attendant sa prochaine virée. Et c'est à Saint Laurent pour les "Vieilles roues en fête" au mois d'aout. Là aussi, miracle tout se passe bien, hervé conduit Galevinc2, jean marie, Galevinc 4, et je reste fidèle à mon fière GMC, qui roule sans problème malgré son grand âge! Quelques petites virées autour de la maison pour le plaisir, et l'hiver arrive avec ses intempéries. Mais Galevinc1 a le droit de passer celui-ci à l'abri (privilège de l'âge). Une sortie au printemps, et la concentration de Vieilleville au mois de juin. Tout va toujours bien, aller et retour sans soucis, sauf un énorme orage, qui a rapellé à jean marie sa premiére sortie, il y a 20 ans déjà!
Le temps passe, je ressors régulièrement pour quelques kilomètres, mais il faut que je prépare le camion au fameux contrôle technique qu'il faudra bien passer un jour! je me mets donc au travail, et je fais le tour du camion afin de voir, et réparer les éventuels problèmes rencontrés.
Le premier à pointer est une lame de ressort avant cassée. Je mets le camion sur cale au niveau des parchocs pour pouvoir démonter l'ensemble du ressort.
Le démontage est assez simple, trouver la lame beaucoup moins... Mais j'y arrive quand même, et je remonte et graisse l'ensemble. Le second soucis, est une petite fuite au niveau de la pompe à eau. Je n'envisage pas de changer la pompe, je décide donc de resserrer le presse-étoupe qui assure l'étancheité au niveau du passage d'arbre. L'opéraation à l'air concluante, et la fuite est stoppée. Un autre problème survient à l'essai des phares, plus de feux de croisement sur les deux cotés. Etrange, je contrôle l'arrivée du courant, et pourtant, il y en a... Il faut se rendre à l'évidence, les deux ampoules sont grillées, et il me faut les remplacer. Je recherche donc dans mes cartons, et miracle, j'en trouve deux qui fonctionnent, et cinq grillées. Les codes ont l'air le point faible de ces ampoules. Changement, remontage des paraboles, essais, avant, arrière, clignotants tout fonctionne, en espérant que ça aille jusqu'à mardi après midi!
Et bien, OUI.
C'est fait le contrôle technique s'est passé sans soucis.
Un contrôleur à l'écoute, plusieurs "spectateurs", qui en avaient conduit jadis, ou jamais vus. Et tout cela dans la bonne humeur, et le froid.
Déséquilibre maxi sur l'essieu le plus mauvais, 23%.
Efficacité mini sur l'essieu le plus mauvais, 78%.
Tout va bien, on est reparti pour 5 ans, car tout est bon pour le moment. L'aller et retour, environ 40 km s'est fait dans le froid et la pluie, mais sans aucun problème.
Les beaux jours reviennent, et je redémarre le camion régulièrement, histoire de le maintenir en forme! Pas de soucis, tout va bien, une virée de 120 km environ faite avec Vincent rien que pour le plaisir. Et aller/retour impeccable, que du bonheur, sauf la pluie, à croire que chaque sortie du GMC doit être arrosée!
Nous sommes déjà le 03 juin, et c'est la concentration de Vieilleville, la 11ème du nom!
Le fidèle GMC est encore là, et en pleine forme, malgré toujours et encore une météo "dégueulasse" comme à l'accoutumée. Bon cette fois, il n'a plu que pour l'aller, et un peu dans la journée. Le retour s'est effectué sous le soleil, un peu voilé certes, mais sans pluie. La photo ci-contre est prise lors du défilé, 2 fois 3 tours de ville. Seul bémole, rouler au ralenti derrière les tracteurs a tendance à "noyer" le moteur, et il vaut mieux s'arreter et rouler plus vite après. Mais cela ne fait qu'attirer un peu plus de spectateurs lors des accélérations fulgurentes!
Aller, encore une sortie pour le plaisir, un aller-retour de 60 km pour aller chercher quelques planches, et surtout pour me faire plaisir! Le camion fonctionne bien, et rien à déplorer, tout va bien.
Le mois d'aout arrive, et le rassemblement de Saint Laurent me permet une petite virée. Le trajet "aller" se déroule sans soucis, arrivée sur la manifestation, et pas mal de "visiteurs", et le soleil.
Malheureusement, à 13H30, orage, pluies torrentielles, et tout l'après midi comme ça!
Un rassemblemet foutu en l'air, pas de visiteurs l'après midi, il faut dire qu'il n'a pas arrété de pleuvoir. Et encore une fois un retour sous la pluie, et un peu le froid aussi. Décidement, nous sommes maudits! Malgré tout le retour s'est fait en toute quiétude en un temps record, pas le temps de trainer en route, et personne pour nous retarder...
Une autre sortie en Septembre, 80 Km, tout va bien, et le camion roule impeccable, à croire que ça va de mieux en mieux.
le remisage d'hiver est fait, et le GMC est à l'abri, je le démarrerai une fois ou deux en passant l'hiver, en espérant un peu de neige pour le fun.
l'hiver se termine, un peu de mauvais temps et quelques petites sorties d'entretien. le temps passe, et mon annonce de vente porte ses fruits.
En effet après plusieurs visites infructueuses, il aurait sans doute fallu donner le camion avec un peu d'argent!
Une personne intéressée et collectionneur qui m'avait déja contactée revient vers moi. En effet, plusieurs mois auparavant nous avions eu des contacts, mais sans pouvoir concrétiser l'affaire. Aujourd'hui, il se trouve que cela est possible, et je suis très satisfaite de confier mon "bijoux" à un passionné.
Seule "condition", garder le camion au sec pendant l'hiver, ce qui ne me pose aucun soucis majeur, bien au contraire!
Je continue donc de le faire tourner régulièrement jusqu'à son départ définitif. Et il faut bien que ce jour arrive...
Je le redémarre donc, toujours au "quart de tour", et mets à l'intérieur les pièces détachées. Un petit pincement au coeur, mais ma décision est prise depuis quelques temps déjà!
Voilà donc mon Galevinc 1 monté (par ses propres moyens) et sans aucun e difficulté sur un porte char, direction...
une troisième vie...